Les pertes enregistrées à la suite de la paralysie des marchés binationaux sont évaluées à plus de 100 millions de dollars par mois, selon les représentants du secteur des affaires du pays.
La fermeture des frontières par le président Luis Abinader continue d'avoir de grand impact sur l'économie malgré le retrait de sa décision. Selon les chiffres des représentants du secteur des affaires du pays, les pertes dues à la paralysie du marché à la frontière entre la République Dominicaine et Haïti dépassent 100 millions de dollars par mois.
Même s'il n'existe pas encore de chiffres précis sur les pertes, Celso Juan Marranzini, président du Conseil national de l'entreprise privée (CONEP ), effectue un calcul mathématique qui permet d'établir une projection.
Pour les chefs d’entreprise, l’essentiel est désormais d’œuvrer à la normalisation des flux commerciaux, restés nuls malgré sa réouverture.
Le rétablissement des vols de passagers et de fret est la mesure la plus récente levée par le gouvernement dominicain. Selon l'Institut de l'aviation civile - IDAC - il y a 40 vols mensuels entre les deux pays.
Le commerce entre les deux nations est au plus bas depuis plus de 45 jours après le conflit sur la rivière Dajabón ou Massacre.
Le 15 septembre dernier le président Luis Abinader avait autorisé la fermeture des frontières pour exiger la suspension des travaux de construction du canal sur la Rivière Massacre par des Haïtiens. Alors qu'il en a autorisé une ouverture partielle afin de reprendre les échanges commerciaux, les autorités haïtiennes restent fermes sur leur décision de garder la partie haïtienne fermée.
Avec CDN 37
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